Dans une tentative de me nuire,

Quelqu’un a référencé « a fleur de l’âme » sur un site pornographique.

Seigneur, pardonne lui,

Je te prie.

Aphrodisiac plants of Tahiti

(Not translated yet)

A FLEUR DE L’ÂME

Une histoire d'amour

sur un voilier autour du monde

émaillée de recettes d'élixirs de longue vie

glanées au fil des escales.

Plantes aphrodisiaques du monde entier.

     suite de :

    Le bonheur sur la mer

 Felicidad en la mar,         (Robert Laffont)                       call of the sea,

(Ed. Juventud)                                                                                                 (Harper and Row)

 

Christian Guillain

BP 18 65

Papeete

Tahiti

Tel : 57 12 96

contact

CHAPITRE 12

                  (dans lequel il n’est pas question de la thérapie.) livre gratuit

                         

                                                         

Ton émoi,                                             maigrir

Ton effroi,

Ton désarroi,

Et cette vague de chaleur

Qui m'envahit...

Ton doigt sur mes veines,

Ma main sur ta joue,

Et ma fuite éperdue...

 

C'était en plein temple !

Au temple où j'étais allé

Comme un enfant qui cherche la lumière.

 

Elle a le diable au corps, disent-ils.

Ils l'ont "couverte",

Elle est tombée,

Sur son corps allongé

Ils ont prié,

Longtemps, longtemps,

Puis ils l'ont emportée.

 

 

D'un pas décidé, j'ai traversé l'église, devant tout le monde, et je me suis retrouvé devant le pasteur, seul... mes jambes se sont mises à trembler très fort, dans un suprême effort, j'ai réussi à les maîtriser et j'ai répété : je renonce à Satan et à ses œuvres... tout en pensant : cet homme a très mauvaise haleine, il devrait surveiller son alimentation, ou au moins se laver les dents...  Puis il me dit : croyez-vous en Dieu ? J'ai répondu : Non...

 

Autour de moi, des hommes et des femmes prient, certains dans une langue étrange, rapide, saccadée, mécanique, venue de l'au delà, une jeune femme pleure, tous sont penchés sur moi et m'imposent les mains, l'assistance entière prie pour ma conversion, avec ardeur, intensité, le ton monte, le pasteur pousse un cri en me posant la main sur la poitrine, rien ne se passe... il s'en va, et moi aussi.

 

Keep praying, dit il à Elise.

 

Mais belle famille, cette église,

divine ou diabolique, qu'importe,

je suis troublé.

 

 Un éclair déchire le ciel,

 La fenêtre aspire la lumière,

“ Et sous ta paupière

Juste assez de place

Pour une ride de bonheur. ”

           

 

  C'était la seconde fois que j'allais au temple, la première, le pasteur, un français de passage pour faire de la "formation" fut brillant en chaire, mais petit sur le parvis ; son : "avant l'arrivée de l'évangile, les Polynésiens vivaient dans la débauche et adoraient des dieux de pierre "... m'a choqué, et je le lui ai dit, violemment !

 

Jeudi.      Hier soir, j'ai encore essayé.

 

Je m'avance, ils prient, ils prient... avec ardeur, c'est beau, c'est bon, un doigt sur ma thyroïde, pasteur William a les mots, les mots justes, le chant est sublime, doux, grave, dans le cœur des cent fidèles,  Elise et moi faisons une boule de nos quatre mains, les yeux fermés, une onde de pureté m'envahit, je chancelle, je vacille ; parfois, mes pensées s'évadent vers la logique, vers Elga, Elise s'appuie sur moi, je résiste...

 

Ce soir là, j'ai failli perdre mon masque !

 

C'était à fleur de l'âme...

 

Puis Elise est tombée, jambes raides, visage pâle... lèvres fines, yeux creusés,

dans ses longs cheveux noirs...

Jamais, jamais,

Je ne l'ai vue aussi belle.

 

Comme une mère, une femme corpulente, généreuse, profonde, lui glisse un coussin sous la tête, et, à son réveil, s'agenouille et la serre contre elle, tendrement, longuement.

 

Près de nous, un adolescent efféminé se tord au sol dans son "sommeil", il  semble souffrir, on s'affaire autour de lui, chassant de la main l'esprit maléfique, le caressant. Un moment plus tard, je le croise dehors, il semble ailleurs, yeux vers le ciel, il répond vaguement aux questions en continuant de marcher, d'un pas assuré et rapide, semblant glisser au-dessus du sol, puis, il entonne un superbe chant, d'une voix claire et forte, et toute la salle écoute, électrisée, jusqu'à la dernière note.

            

Tout à coup, sous le regard fort et rieur de pasteur Georges, une jeune femme opulente et épanouie explose dans un fou rire irrépressible, interminable, qui rebondit et se propage à toute l'assistance, un fou rire qui fait du bien, qui guérit.

J'ai cédé au charme, au miracle, la joie du Christ, disent-ils...

Puis, pasteur s'avance parmi nous, parle à l'un, impose les mains à l'autre, les gens tombent, se relèvent parfois, en se frottant les yeux, pasteur crie :"Fire !" Et ça tombe, et ça tombe !

Souvent, pour asséner l'onction, il ajoute : “ More ! more ! ”

 

Comment blâmerais-je Elise de vouloir appartenir à un groupe d'hommes et de femmes animés d'un tel idéal commun ?

Comment rester insensible au christianisme à Tahiti ?

 

         A midi, dans un restaurant d'ouvriers, deux hommes forts, couverts de ciment, se font face devant leurs assiettes fumantes, baissent la tête, se recueillent, prient quelques instants puis se mettent à manger,  jovialement, placidement.

A 16 heures, Téiki, un grand marquisien de 27 ans, champion de karaté bien seul, m'aborde et me dit, comme un enfant, à voix basse : "J'ai signé la croix bleue." C'est-à-dire qu'il s'est engagé devant le prêtre de sa paroisse à ne pas boire pendant un an, signature des deux parties faisant foi sur un petit carton bleu surmonté d'une croix.

Et pourtant, tout cela sent parfois le spiritisme, il est question d'envoûtements, d'ensorcellements, Elise rentre un soir et me dit : "Il y a trois personnes qui veulent ta mort" (à mon avis, elle oublie quelques zéros !) ou, ils m'ont dit :  Elise, tu n'as qu'un mot à dire... et on te débarrasse de lui.

 

 

 

 

Vaïmiti a deux mois, nous parlons beaucoup ensemble, son regard est d'une force, d'une pureté, son sourire est si beau...

  Je le fais manger, de la papaye et du nia, bouche à bouche, quel délicieux baiser !

Comme un oisillon, il en réclame encore et encore.

Puis je le lave, doucement, avec  du miti hue, le visage, les cheveux,

et son petit corps nu.

 

"Si vous voulez connaître Dieu, regardez autour de vous et vous le verrez jouant avec vos enfants, marchant dans les nuages, souriant dans les fleurs".

 

 

     Tepea est parti en Nouvelle-Zélande, il s'est retourné 20 fois, avant de disparaître, pour vérifier que c'était bien moi, son papa, qui l'avait accompagné à l'aéroport à une heure du matin, pour son premier grand voyage seul.

La veille, il avait dit au revoir à sa Nadia... en larmes, m'a dit Kaya.

Quant à Teva, il vient de s'envoler pour Fidji, où il va défendre les couleurs de Tahiti sur 3000 M.

     Lui a préféré être seul avec ses copains pour le départ (il a obtenu son brevet ).

Et moi ? Je me suis remis à nager, après six mois d'arrêt. Quel bonheur ! Je fais de beaux marchés,  beaucoup de fafarus, j'écris plus que jamais, en yogi, 8 heures par jour !

 

Oui, haut de vague... la tempête est passée, si on y survit, on en ressort grandi.

 

 

Dimanche.     De plus en plus courts, ces hauts de vagues.

 

Elga ? Sans doute un rêve...

Non....

 Ils l’ont internée, pendant un mois, saturée de barbituriques et envoyée aux états unis, guérie ! disent ils...

             Elga, Elga ! pardonne moi de ne pas avoir eu la force de m’opposer à eux

           

Janet Frame écrit de son séjour en asile :

   « … l’infirmière condamne la porte des cabinets, nous avons une envie folle d’y aller, comme si le fait d’uriner pouvait chasser notre angoisse hors de nous… mais je craignais qu’on m’envoie au “ pavillon deux ”, on y mettait celles qui n’avaient pas collaboré et chez qui les séances d’électrochocs n’avaient donné aucune amélioration,

       La preuve d’une amélioration ?  On la voyait  dans une soumission totale … »

 

Elise ?  Elle progresse, est-ce sa foi, est-ce le temps, elle me dit :

Tu n'es pas un homme.

Je n'ai plus d'amour pour toi.

Va t'en ! !

 

J'ai une immmense envie de mourir.

Croyez moi, la posture de yoga la plus efficace est la position allongée,

   dite "du mort "            

          et la plus grande invention du siècle est la boule Quies.

 

 ***********

 

Montrer ses premières critiques

avant d'avoir trouvé un éditeur manque de modestie,

mais ce livre a déjà englouti sept ans de ma vie

et ma conscience m'impose de témoigner.

 

à fleur de l'âme

           a suscité beaucoup de mots durs :

 "de la pornographie !"

(Un haut magistrat.)

"Avec tout ce que vous écrivez, vous n'êtes plus en sécurité"

(Un ministre.)

"tout va très bien, les avions volent, les récoltes sont de plus en plus abondantes, et tout le monde ne peut pas tout avoir..."

(un président de multinationale)

"Vous narguez le système, mais il va vous mettre au pas, ne nous obligez pas à avoir recours à des méthodes expéditives."

(Un élu.)

"Un livre n'est pas un sac poubelle, et comment vous éditer si je n'adhère pas à vos idées ?"

(un éditeur)

 mais aussi des mots doux

( flatteries?)

 " passionnant ! une histoire, une écriture, un style,

l'aspect thérapeutique est évident...

ne pas gommer le côté spontané,

tout le désordre qui fait le charme de ce récit..."

(Frédéric Pagès. Le canard enchaîné)

" Vous m'avez tenu en haleine une demie journée, merci de m'avoir      fait  planer, ce n'est pas tous les jours. "

(M.Grancher ed.)

"Non seulement vous nous manipulez, mais vous écrivez superbement bien, courageux celui qui oserait en critiquer le contenu. "

(O. Duffaut)

" Formidable talent d'écriture...mais vous publier mettrait en péril votre famille et votre éditeur... "

(E.Brikké ed.)

 " Dense, profond, émouvant ... "

(L.Leenhardt, l'Equipe)

"Témoignage tout à fait étonnant, par bien des côtés, magnifique, toujours attachant" ...

(J.C.Gillebaud, le Seuil)

" Devrait figurer dans les manuels scolaires ... "

(anonyme)

" un texte qui se lit d'une traite et qui dérange ... "

.(http://mamaeditions.com/)

 Le site de la dépénalisation du cannabis

" Etonnant, drôle, grinçant ... "

(C.Marere, Toere)

" Le cri d'un homme qui paie cher, très cher, un orgueil démesuré, mais que l'aveux même de sa souffrance rend éminemment sympathique, il y a bien vingt ans que je n'ai pas dévoré un texte comme ça... "

(L. Bresson, la tribune polynésienne.)

" Votre livre fabuleux ... "

(Camille B.)

" Votre histoire est merveilleuse... "

( Marc D. )

"... je me suis plongée dedans le souffle coupé..".

(Chantal Clavel)

" génial "

(France Guillain, les bains dérivatifs. Jouvence ed.)

bain dérivatif

Témoignage de guérison par une thérapie alternative inédite

Le yoga dans la prévention et  le traitement

des troubles génito-urinaires.

ou : sauvez votre prostate, pissez accroupi.

Quelques thèmes abordés :

Cancer et sida : la réponse naturelle,(Divine ?)

à notre politique de vaccination.

 

Le cannabis dans le traitement du cancer :

Echec de la copie de synthèse.

 

 

Les plantes toxiques qui guérissent.

                                     

Plantes aphrodisiaques de Tahiti.

 

Tout professeur de yoga qui n’accompagne pas ses élèves vers la posture reine, la position accroupie,n’est pas crédible.

 

                                      

              

    

                  



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